Re: Re: Relationship between Unicode and 10646]

From: Philippe Verdy (verdy_p@wanadoo.fr)
Date: Mon Nov 29 2004 - 03:17:34 CST

  • Next message: Rajesh Chandrakar: "International CALIBER2005 - Call for Paper Date extended till 15th December 2004!"

    From: "Patrick Andries" <hapax@iquebec.com>
    > Enfin, je ne suis plus si sûr que les sociétés américaines considèrent
    > encore
    > Unicode comme quelque chose de stratégique, il s'agit surtout d'efforts
    > individuels
    > de la part de techniciens passionés dans ces entreprises, passionnés qu'on
    > laisse
    > encore faire sans doute parce que cela crée un bon capital de sympathie
    > multiculturel.

    C'est d'ailleurs ce qui me fait doûter de plus en plus de l'intérêt de
    continuer à soutenir Unicode, s'il n'obéit même plus à des objectifs
    économiques jugés utiles par les seuls membres américains capables de
    soutenir son développement uniquement depuis les Etats-Unis, alors
    qu'Unicode n'est pas encore au point pour bon nombre d'autres pays qui, eux,
    ont des impératifs économiques à soutenir leurs propres langues.

    S'il n'y a plus grand chose à faire concernant les écritures latines, ou
    cyrilliques, et si les idéographes chinois sont maintenant laissés à la
    gestion du Rapporteur Idéographique travaillant en Extrème-Orient, il serait
    peut-être bon d'envisager que le développement d'Unicode concernant les
    écritures Africaines, ou du Moyen-Orient se fasse dans des lieux plus
    appropriés que les Etats-Unis, notamment concernant les décisions.

    L'Europe offre des lieux de rencontre semble-t-il plus appropriés pour ces
    alphabets mal supportés par Unicode, dont les décisions sont fondées sur des
    rapports distants, sans implication économique sérieuse de la part des
    sociétés encore participantes (si elles continuent à soutenir et payer leurs
    collègues encore engagés pour ce travail de "passionnés").

    Il semble que bien des sociétés ou organisations Européennes ou du
    Moyen-Orient, ou d'Afriquepourraient participer plus facilement au sujet des
    langues qui leur tiennent à coeur, en effectuant ces réunions de décision
    dans un lieu plus centré.

    Il est d'ailleurs dommage, à l'heure des communications virtuelles,
    qu'Unicode s'en tienne encore, pour la question du vote final, à vouloir
    faire cela uniquement lors de comités restreints aux Etats-Unis, comme si le
    vote électronique n'existait pas! Cela n'empêchera pas la tenue de réunions
    de discussions ou d'arbitrage en différents lieux mais Unicode et ceux qui
    le soutiennent fairaient pas mal d'économies en travaillant de façon moins
    centralisée, et en acceptant de déléguer une partie de son travail.

    Il est symptomatique par exemple de voir que la moitié des votants
    potentiels d'Unicode n'utilisent jamais les ressources électroniques en
    ligne (que rien n'interdit de mettre en forme selon des procédures
    administratives propres à Unicode), en ne prenant leurs décisions que sur la
    base de documents imprimés (chers à produire et distribuer) lors de
    "conventions" (chères aussi pour y assister, à cause de frais de
    déplacement, hébergement, et des heures de travail supplémentaires payées
    uniquement pour ce sujet!), et que des documents importants puissent de ce
    fait échapper à leur analyse...



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