Re: French accented letters

From: Philippe Verdy (verdy_p@wanadoo.fr)
Date: Thu Sep 22 2005 - 13:27:03 CDT

  • Next message: Philippe Verdy: "Re: French accented letters (was: Re: Monetary decimal separators)"

    Normal. In French, 'æ' and 'Æ' are digraphs and analysed each as two separate letters with a recommanded (but not mandatory) ligature.

    Same thing for 'œ' and 'Œ': search for common words like "oeuf", "oeil", "boeuf", "coeloquinthe", where the ligature is recommanded, but not mandatory. Note that some words with "oe" prohibit the ligature, when they are spelled distinctly phonetically, i.e. when they belong to separate syllables. See "coexister" for example.
      ----- Original Message -----
      From: Eric Muller
      To: Unicode Mailing List
      Sent: Wednesday, September 21, 2005 5:14 PM
      Subject: Re: French accented letters

      Jukka K. Korpela wrote:

        Interestingly, when I looked up some of the words in the online version of the Dictionnaire de l'Académie, http://atilf.atilf.fr/academie9.htm ,
        I found that it indeed uses the "æ" spelling, but I was able to find the entries only by using "ae" (e.g., "caecal") in my input (e.g., "cæcal"
        finds nothing).

      Using the regular expression search (second box), with ".*ae.*", I get back 19 entries:

      Résultats 1 à 19
            (1)*ÆGIPAN n. m. XVIIIe siècle. Emprunté du grec Aigipan, « Pan aux pieds de chèvre ».
            MYTH. Sorte de faune (on écrit aussi Égipan).
           
            (2)ALTHÆA (æ se prononce é) ou ALTHÉE n. f. XVe siècle. Emprunté du latin althaea, althea.
            BOT. Genre de plantes de la famille des Malvacées, comportant plusieurs espèces, dont la guimauve, la rose trémière et divers arbustes à larges fleurs.
           
            (3)CÆCAL, -ALE (cæ se prononce cé) adj. (pl. Cæcaux, -ales). XVIIe siècle. Dérivé de cæcum.
            ANAT. Qui appartient au cæcum. Appendice cæcal.
           
            (4)CÆCUM (cæ se prononce cé ; um se prononce ome) n. m. XVIe siècle. Emprunté du latin cæcum (intestinum), proprement « intestin aveugle ».
            ANAT. La première partie du gros intestin, faisant suite à l'intestin grêle.
           
            (5)*CHAMÆROPS (ch se prononce k) n. m. Voir Chamérops.
           
            (6)COBÆA n. f. BOT. Voir Cobéa.
           
            (7)*CURRICULUM VITAE (um se prononce ome ; ae se prononce é) n. m. inv. XIXe siècle. Locution latine signifiant proprement « carrière (curriculum, de currere, « courir » ) de la vie (vitae) ».
            Ensemble des indications permettant de connaître l'état civil d'une personne, la formation qu'elle a reçue, les postes qu'elle a occupés, et tous les éléments qui permettent de reconstituer sa carrière. Par méton. Le document récapitulatif lui-même. Établir, fournir un curriculum vitae ou, ellipt. et fam., un curriculum. Joindre un curriculum vitae à une demande d'emploi. Souvent abrégé en C.V.
           
            (8)*DIES IRAE (se prononce diès iré) n. m. inv. XIXe siècle. Mots du latin ecclésiastique signifiant « jour de colère », et figurant dans le rituel romain des défunts composé vers 1250.
            RELIG. CATHOL. Séquence liturgique de la messe des défunts commençant par ces deux mots. Entonner le Dies irae. Par ext. Air sur lequel cette séquence est chantée.
           
            (9)*ELÆIS (æ se prononce é) n. m.
            Voir Éléis.
           
            (10)*EX AEQUO (aequo se prononce éko) loc. adv. et n. inv. XIXe siècle. Emprunté du latin ex aequo, « à égalité », composé de ex, « de », et aequo, ablatif neutre de aequus, « égal ».
             1. Loc. adv. Sur le même rang, à égalité dans un concours, une compétition. Deux candidats classés ex aequo. Vous êtes reçus premiers ex aequo. 2. N. inv. Fam. Ceux qui ont été classés au même rang. Une question supplémentaire départagera les ex aequo. (On trouve aussi Ex æquo.)
           
            (11)*GROENENDAEL (se prononce greunenn'dal) n. m. XXe siècle. Mot flamand, du nom d'une localité belge où l'on élevait ces chiens.
            Chien de race de grande taille, à la robe noire, servant de chien de berger ou de chien de garde.
           
            (12)*ILÉOCÆCAL, -ALE (cæ se prononce cé) adj. (pl. Iléocæcaux, -ales). XXe siècle. Composé d'iléo-, tiré d'iléon, et de cæcal.
            ANAT. Qui appartient à la fois à l'iléon et au cæcum. La valvule iléocæcale, qui empêche les substances se trouvant dans le gros intestin de refluer dans l'intestin grêle. L'appendice iléocæcal, voir Appendice. (On écrit aussi Iléo-cæcal.)
           
            (13)*INTUITU PERSONAE (ae se prononce é) loc. adv. XXe siècle. Locution du latin juridique moderne signifiant proprement « en considération de la personne ».
            DROIT. Se dit pour marquer que l'une des parties contractantes tient pour essentielle la personnalité de l'autre. Conclure une convention intuitu personae, eu égard à la personne avec qui on contracte.
           
            (14)*MAELSTROM ou MALSTROM (o se prononce parfois eu) n. m. XIXe siècle. De Maelstrom, nom d'un tourbillon qui se trouve à proximité de la côte norvégienne.
            Violent tourbillon marin. Fig. Agitation, mouvement impétueux qui aspire et engloutit. (On trouve aussi les orthographes Maëlstrom, Maelström, Malström.)
           
            (15)MAESTOSO (a et e se font entendre séparément) adv. XIXe siècle. Mot italien.
            MUS. Indication signifiant qu'un passage doit être chanté ou joué avec ampleur, avec majesté. Allégro maestoso.
           
            (16)MAESTRIA (a et e se font entendre séparément) n. f. XIXe siècle. Mot italien.
             1. Maîtrise, sûreté, brio dans l'exécution d'une œuvre d'art. La maestria d'un peintre, d'un soliste. 2. Par ext. Habileté, aisance, savoir-faire dont on fait montre dans la pratique d'une activité, dans la conduite d'une affaire. Il a mené la négociation avec maestria.
           
            (17)MAESTRO (a et e se font entendre séparément) n. m. XIXe siècle. Mot italien.
            Titre que l'on confère à un compositeur de musique ou à un chef d'orchestre de grand renom.
           
            (18)* MÉLAENA (ae se prononce é) n. m. XIXe siècle, mélène . Emprunté du bas latin melaena (cholera), proprement « (bile) noire ».
            PATHOL. Évacuation par l'anus de sang noirâtre le plus souvent mélangé aux selles. Le mélaena est symptomatique d'une hémorragie intestinale ou gastrique.
           
            (19)*NÆVUS (æ se prononce é ; s se fait entendre) n. m. (pl. Nævi). XVIIe siècle. Mot latin.
            MÉD. Tache ou tumeur de la peau, qu'on porte souvent dès la naissance. Les é

      Eric.



    img_fmono_71.gif
    img_fmono_73.gif
    img_fsymb_184.gif

    This archive was generated by hypermail 2.1.5 : Thu Sep 22 2005 - 13:40:22 CDT